Inauguration LVHC

"Les Guerres de Vendée" à cheval

L’association La Vendée Historique à Cheval (LVHC), a organisé le 22 octobre sa première manifestation, une multi-randonnée de l’Historial de la Vendée aux Lucs-sur-Boulogne, jusqu’au logis de la Chabotterie à St Sulpice le Verdon, en aller-retour.

Arrivés au logis, les pratiquants, certains costumés ou arborant le cœur vendéen pour l’occasion, ont eu le privilège de traverser le parc pour se rendre à la croix de Charette située dans le bois, avant de rejoindre la salle où un verre d'inauguration les attendait en présence de Xavier de Moulins, directeur du site culturel de la Chabotterie et président actuel du Souvenir Vendéen, de François Sicard, directeur de L’Historial de la Vendée, ainsi que des représentants des associations le Souvenir Vendéen et les Enfants de Charette.

Après son discours d'accueil, Xavier de Moulins a passé la parole à Jean Michel Rouet, président de LVHC, qui a présenté l’association: « A l’origine du projet, nous voulions doter la Vendée, forte de 1200 km de chemins praticables à cheval, d’un itinéraire équestre sportif et culturel sur le thème des guerres de Vendée de 1793 à 1796, en se rapprochant des modèles « Chemin de St-Jacques-de-Compostelle », « Route Napoléon » ou encore « Route d’Artagnan ». De cette volonté est née LVHC en octobre 2016. A terme, un ensemble d’itinéraires passant par des sites historiques et lieux de mémoire couvrira le territoire insurgé. Ils seront complétés par un trajet vers Granville en Normandie qui retracera l’épisode de la Virée de Galerne ».

Concernant les actions menées, un premier itinéraire reliant l’île de Noirmoutier à St Sulpice le Verdon, « Sur les traces de Charette », est déjà repéré, soit près de 180 km. L’association attend les dernières autorisations pour le baliser et le publier, la mise en ligne du site internet étant prévue début 2018. L’étude d’un second parcours est en cours, il partira de la Forêt de Grasla vers l’Est du département.

Avant d’échanger avec la salle, Jean-Michel Rouet, impliqué depuis longtemps dans le tourisme équestre, a souligné les étapes tant techniques qu’administratives pour la mise en œuvre d’un itinéraire. Remerciant les personnes collaborant déjà au projet, il a attiré l’attention sur l’importance de la mobilisation des acteurs locaux, des associations de randonneurs et d’historiens, des partenaires publics et privés, dans la réussite d’une telle entreprise.

A l’issue de cette rencontre, cavaliers, attelage, piétons et vététistes ont pris le chemin du retour visiblement satisfaits de leur journée.

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